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La protection intégrée repose en premier lieu sur l’application de combinaisons de méthodes préventives ayant pour but de placer les plantes cultivées dans les meilleures dispositions pour résister à l’ensemble de leurs bio-agresseurs et de limiter l’apparition et le développement de ceux-ci (Rubrique Prévention / Prophylaxie).
Dans un certain nombre de situations, il sera cependant nécessaire de mettre en œuvre des méthodes de lutte curatives qui permettront de gérer les bio-agresseurs se développant pendant le cycle de la culture.
La directive européenne 2009/128 précise que : « les méthodes biologiques, physiques et autres méthodes non chimiques durables doivent être préférées aux méthodes chimiques si elles permettent un contrôle satisfaisant des ennemis des cultures ».
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Dans le cas du recours à des méthodes chimiques, elle donne également quelques principes relatifs à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques :
* Les pesticides appliqués sont aussi spécifiques que possible à la cible et ont le minimum d’effets secondaires sur la santé humaine, les organismes non cibles et l’environnement.
* L’utilisateur professionnel devrait maintenir l’utilisation de pesticides et d’autres formes d’intervention aux niveaux nécessaires, par exemple par l’utilisation de doses réduites, la réduction de la fréquence d’application ou en ayant recours à des applications partielles, en tenant compte du fait que le niveau de risque pour la végétation doit être acceptable et que ces interventions n’augmentent pas le risque de développement de résistances dans les populations d’organismes nuisibles.
* Lorsque le risque de résistance à une mesure phytopharmaceutique est connu et lorsque le niveau d’organismes nuisibles exige l’application répétée de pesticides sur les cultures, les stratégies anti-résistance disponibles devraient être appliquées afin de maintenir l’efficacité des produits. Cela peut inclure l’utilisation de plusieurs pesticides ayant différents modes d’action .
Inra – Cemagref. Pesticides, agriculture et environnement : rapport d’expertise – Chapitre 4
+ Références bibliographiques associées
Fiches Pratiques
La lutte physique en protection des plantes regroupe toutes les techniques de lutte dont le mode d’action primaire ne fait intervenir aucun processus biologique, biochimique ou toxicologique.
Il existe deux types fondamentaux de méthodes en lutte physique : les méthodes actives et les méthodes passives.
Les méthodes actives nécessitent de l’énergie au moment de l’application pour détruire, blesser ou stresser les ennemis des cultures, ou pour les retirer du milieu. Ces méthodes n’agissent qu’au moment de l’application et ne présentent pratiquement pas de rémanence.
Les méthodes passives procèdent quant à elles par une modification du milieu et sont à caractère plus durable. Ces techniques relèvent de quatre grandes catégories : lutte mécanique, lutte thermique, lutte électromagnétique et lutte pneumatique. Dans ce contexte, on imagine facilement que d’autres classes peuvent s’ajouter au besoin : lutte acoustique, lutte thermodynamique, {etc}.
Les bandes pièges sont déclinées selon leur composition et le ravageur ciblé.
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Il s’agit de créer des conditions climatiques défavorables à l’installation et au développement de certains ravageurs dans les cultures d’été sous abris.
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Le défanage de certaines cultures est primordial afin de faciliter la récolte d’un point de vue matériel lors de l’arrachage et du stade de la partie souterraine de la plante (pomme de terre, oignon,…). La période dépend donc de la destination de la partie récoltée...
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En usage ponctuel
Dans les cultures pérennes (vignes, vergers et pépinières), des opérations superficielles d’entretien du sol (5-8cm) peuvent permettre de détruire les adventices dans les inter-rangs et/ou sur les lignes de plantation.
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